La pensée libérale telle qu’elle est construite à partir du XVIIIe siècle a mis la propriété au centre. Les États se sont dès lors focalisés sur la protection de cette logique propriétaire, publique ou privée, y compris dans le domaine immatériel. Par ailleurs, le XXe siècle a vu se développer l’État providence, déployant les services publics dans une approche descendante, le plus souvent sans impliquer les populations concernées.
Les communs numériques viennent bousculer cette double matrice. Préférant l’usage à la propriété et reposant sur une gouvernance contributive, il offrent de nouveaux outils intellectuels et pratiques pour la prise en charge des problèmes collectifs. Dans une époque de désamour et de perte de confiance dans les institutions, les communs ouvrent ainsi des perspectives de nouvelles dynamiques sociales.
Cette carte blanche de Valérie PEUGEOT sera l’occasion d’explorer ces horizons en examinant en quoi et comment l’acteur public peut accompagner la floraison des communs tout en regardant, ce que ce dernier, et plus largement un modèle démocratique adapté aux défis actuels, peuvent gagner dans ce processus.
AVEC :
> Nicolas BERTHELOT, responsable de la Fabrique des géocommuns de l’IGN,
> Héloïse CALVIER, chargée d’accompagnement à l’innovation au sein de l’ADEME,
> Xavier PERRIN,responsable du conseil en gestion et des systèmes d’information décisionnels au sein de la Mission d’Aide au Pilotage de la Ville de Grenoble,
> Marine ALBAREDE, cheffe de projet innovation, numérique et data au sein de Laturbine.coop.